Amsterdam Waterland Marathon 2019 : What a day !
Quand un club de kayak prend le nom de Viking, on se pose déjà des questions. Quand on arrive sur place et qu’un des membres vous accueille avec une carrure de bucheron canadien, mesurant près d’un double-mètre, avec des cheveux blonds, un menton carré à la batave, on se dit que l’on arrive chez les costauds. Mais qu’est-ce que je fais là ?
Remontons le temps !
Janvier sera le seul mois avec quelques jours de gel en cet hiver. Comment trouver une motivation pour s’entrainer avec une température en journée proche de zéro ? Et pourquoi aller se mettre sur l’eau alors que l’on est si bien sous la couette ou dans son fauteuil ? L’idée est lancée par Lulu : « Et les gars, vous avez vu, le 13 avril, il y a le marathon d’Amsterdam, cela vous tente ? » Euh, Amsterdam, tu sais que c’est un tout gros morceau des marathons en Europe ? Le départ a une réputation de faire vivre l’enfer à tous ceux qui ont le malheur de ne pas être… le premier ? En d’autres mots, l’enfer pour tous sauf 1 ! Mais pourquoi pas ? Qu’est-ce que l’on risque ? Un bain ou plusieurs bains forcés, au pire un abandon, mais si on n’essaie pas on saura jamais ! Quand Lulu dis « Et les gars » il propose cela à Bernard et moi. Si vous connaissez sans doute Lulu et moi (oui, les deux frangins tondus), peu de gens connaisse encore Bernard. Ne vous tracassez pas, vous le croiserez bientôt sur plein de projets kayaks sympas. Il a débuté le kayak l’année dernière. Il est passé entre les mains de Lulu pour une initiation poussée et pouvoir organiser un voyage au Groenland en kayak en maitrisant toutes les techniques de sécurité. Après un voyage réussi en pagayant aux pieds des glaciers, il est revenu plus motivé que jamais par nos petits bateaux. Et il s’est pris au jeu : profitant des derniers beaux jours de l’automne 2018, il a débuté le K1. Dans la foulée, il s’achète son propre K1 (un Cruiser Zastera qui lui convient parfaitement, alliant un brin de stabilité avec le feeling et la vitesse d’un K1 plus étroit). La technique le taraude et l’on organise quelques séances théoriques et pratiques, suivi de séries d’entrainements. Motivé comme jamais, il passe l’hiver à s’entrainer sur son K, et cherche à perfectionner sa technique. Un physique d’airain et une volonté d’acier. Sauf que sur ce coup-ci, il est partant avec une belle motivation, mais Lulu et moi ne savons pas très bien dans quoi nous l’emmenons… et nous non plus d’ailleurs !
Samedi 13 avril
Depuis deux semaines, le rituel est le même. Chaque matin je consulte les prévisions météo pour Amsterdam. Euh, vous êtes sûres de ce que vous annoncez ? Du vent (jusque 5 beauforts) et une température qui dégringole au fur et à mesure des jours avec un joli 6° maximum annoncé pour 16h00. Mouais, pas terrible tout cela. Je me console en me disant que le vent viendra du Nord-Est. Nous l’aurons en pleine face sur les premiers kilomètres, jusqu’au premier portage annoncé par l’organisateur après 7 kilomètres. Sur les 23 kilomètres du Marathon, prendre 1/3 de vent de face et le reste, vent de travers et de dos, cela devrait aller. On se console comme on peut. Tout cela m’inquiète quand même pour Bernard. Avec Lulu, on se retrouve à trois pour s’entrainer à prendre la vague, les uns des autres. Sur le côté du kayak, à la pointe arrière et dans le « fauteuil » entre deux pagayeurs. Bof, l’exercice n’est pas simple, et Bernard nous confirme qu’il affectionne particulièrement les eaux calmes pour développer sa puissance et se vider les muscles. Avant cela, plusieurs entrainements « longue distance » avec Lulu ont été enquillés : Bruxelles-Halle ou encore 4 bassins Bruxelles-Ruisbroek non-stop avec deux portages en courant avec le bateau sur l’épaule entre les différents pontons, cela rassure. Pourtant avec Lulu on se demande si le projet Amsterdam n’est pas trop hard pour un premier marathon. On verra bien. Bernard est motivé, il est entrainé, il sait dessaler et remonter en sécurité dans son K1 qu’il connait bien et qu’il apprécie. Il a de beaux arguments pour lui. On est inscrit, hors de question de reculer.
Rendez-vous est fixé à 07h30 au CRB Aviron. Chacun avait préparé son K1 la veille. Bichonner au vinaigre et à la cire d’abeille pour que le bateau soit beau et glissant, nos merveilleux petits kayaks sont déjà dans leurs housses. Nous chargeons le toit de l’automobile. Fière allure c’te bagnole avec trois K1 qui la décore ! En route. 230 kilomètres plus, nous voilà accueilli par le géant du Nord. Le bonhomme au physique de viking (on comprend pourquoi ce club de kayak s’appelle ainsi) nous montre l’endroit pour se garer. Wouaw, bel accueil et l’organisation à l’air de bien tourner. Même constat pour l’inscription. Nos dossards sont prêts. 10 euros pour l’inscription et 5 euros de caution pour les plaques numérotées. Affaire qui roule en quelques secondes. On pose quelques questions de débutants. Je demande s’il y a des endroits dangereux sur le parcours. La charmante jeune dame me répond, qu’il n’y aucun endroit où il y a des crocodiles ! Chouette ils ont de l’humour dans le coin. Elle nous signale qu’il faut se méfier d’un « Veerboot ». Si au départ, il est à l’arrêt pour laisser passer les groupes de kayakistes, au retour, il faudra tenir compte qu’il sera peut-être en fonction. Les câbles sont alors au-dessus de l’eau et il faut passer le long de la berge de droite pour les éviter. Nous verrons bien. Nous préparons nos kayaks. On mange un morceau et on sent une belle dose de stress qui monte. On croise de sacrés champions dans les parages. Sean Rice, le Sud-africain champion du monde, des Danois, de nombreux Allemands et des Grands Bretons, une Iranienne, des Pakistanais, des Italiens, pas moins d’une quinzaine de nationalité parmi les 200 participants. Une belle délégation belge est présente. Parmi elle, trois membres du SKC : Lulu, Bernard et moi. Pas mal, non ? On croise également les kayakistes d’Engreux, de Kasterlee, de Gent, de Zwevegem ou encore de Mechelen. J’en oublie sans doute, qu’ils m’excusent.
Je croise Wim Tubex et Ingrid de Mechelen. Wim a déjà participé plusieurs fois à ce marathon et me confirme qu’au départ c’est l’enfer : « starten is allleen overleven ». Euh, comment ? Un gars comme toi qui me dit que le départ correspond juste à de la survie… il y a de quoi flipper et… je flippe ! Bon, on fera comme tout le monde. On verra bien et on essaiera de survivre.
12h00 sonne. Edwin de Nijs du Viking Kanovereninging prend le micro. Il remercie tout le monde pour cette participation chaque année plus grande. Nous en sommes à la 47ème édition. Reconnu par l’ICF, tout est fait pour essayer d’attirer un maximum de kayakistes. Dès l’année prochaine, le projet est d’équiper chaque participant d’un track and trace. Chacun pourra suivre son « champion » sur le web en « live » lors du marathon. Chouette non ? Le club a de l’ambition. Edwin précise les heures pour les trois départs : 13 heures, les Masters, les dames et certains juniors. 13h20 les Seniors, et 13h30 le départ de la courte distance (14 kms) peu après le premier portage. Edwin insiste pour que chacun respecte la ligne de départ sans tenter de forcer la ligne. Après quelques renseignements pratiques, il a ce mot sympa : « je vous souhaite à tous une excellente course ! Quelle que soit votre niveau faites du mieux que vous pouvez en respectant vos limites. » Le tout dans un parfait anglais international facilement compréhensible par tous. Chouette mentalité ! Même si l’épreuve accueille le gratin mondial, on respecte l’ensemble des kayakistes. Un modèle à suivre !
12h30 : on met nos K1 à l’eau. La ligne de départ est à trois kilomètres du club. Un bon échauffement en douceur qui permet de découvrir le parcours final puisque l’arrivée se fait au club. Mouais, cela s’annonce « chaud boulette » ! Il faut d’abord gérer notre départ. Ensuite, les Seniors « furieux parmi les furieux » vont nous remonter joyeusement entre le premier et le second portage. Comment gérer tout cela ? Au diable les supputations ! On se concentre sur le départ. Comme disent les flamands verstand op nul (cerveau à zéro) j’adore l’expression. Bernard est un peu trop avancé et doit faire demi-tour pour revenir sur la ligne. Il se retrouve face à ces furieux, pagaie aiguisée, regards assassins et l’envie d’en découdre au plus vite. Il vient se mettre près de Lulu sur la gauche. Je choisis le côté droit sans plus de conviction. Les paroles de Wim me reviennent en tête : « overleven - survivre». Putain qu’est-ce que je fous là !!!!!
L’avertissement d’Edwin sur le respect de la ligne de départ prend tout son sens. Cela pousse, avance, le starter demande à tous de reculer sans beaucoup d’effet. Le « Ready – set – coup de corne » libérateur est lancé. Et c’est un déchainement de pagaies qui s’abat sur ce canal ! Un long sprint s’engage pour les premiers. Derrière, cela…survit ! Les vagues montent en force, frappent les berges bien verticales, et reviennent avec force. En quelques secondes, on se retrouve sur une eau tumultueuse avec des creux impressionnants, mais aucune constance dans les vagues. Cela secoue de tous les côtés, la pointe de mon K1 est plonge à moitié sous l’eau. La coque est malmenée. J’ai l’impression d’être un bout de bois balloté par les eaux. Je ne suis rien que tolérer par cette flotte qui pourrait me jeter à l’eau à la moindre Je repère une dame aux couleurs de l’Angleterre. Elle semble aussi maladroite que moi mais avec une belle technique de pagaies. J’essaie de prendre son sillage. Mais il n’y a pas de sillage. L’eau ne permet aucune trace. Tout n’est que paquets de flotte, amas désintégrés d’eaux et vent puissant de face. Oui, Amsterdam est au niveau de sa réputation. Je n’ose tourner la tête pour voir Lulu et Bernard. Tant pis, je fais ma course. Je croise les doigts pour eux. Verstand op nul, nondedju !
Un bon kilomètre plus loin, l’eau est à peine moins agitée que l’on arrive premier embranchement : on pique à droite et l’enfer reprend de plus belle. Je vois 4 kayakistes qui dessale devant moi. Oh purée : où suis-je ? Verstand op nul, et pagaies, penses à ta technique. Force et puissance dans l’eau, relachement maximal du reste du corps. Pas simple dans ces conditions ! On rejoint un joli petit canal. L’une berges offre un profil adouci. Les vagues y meurent limitant le retour. Yes, les eaux se calment légèrement. Je reprneds mon souffle, et mon compteur Polar affiche enfin une valeur quime fait plaisir. Vent de face j’arrive à maintenir le 10 km/h. J’avais le secret espoir de parcourir tout le marathon à la moyenne de 10 à l’heure. Avec ce début chaotique, je suis loin en dessous. Va falloir pistonner si je veux réaliser mon vœu. Le cardio se calme un peu pour redescendre en dessous de la zone rouge. Expirer est le secret, parait-il ! J’expire… beaucoup ! Le canal est bordé de « house boats » de toute beauté. De grandes baies vitrées laissent apercevoir des intérieurs cossus, mignons et agréables. Certains habitants ont quitté leur fauteuil pour venir nous voir passer et nous encourager. Sympa les locaux ! Bernard et Lulu seront confrontés à une barque qui traverse l’endroit sans trop tenir compte des zazous qui passent. Moins sympa !
Les longues lignes droites s’enchaînent. Nous remontons plein vers le Nord-Est, plein vent en pleine face. Méchant. Là encore, tout est dans le mental. Ne pas réfléchir et se concentrer sur chaque coup de pagaies. Je vois plusieurs Juniors qui abandonnent sur le côté gauche. Les parents ont suivi en voiture et réconfortent leurs progénitures. Les jeunes son transis par le froid (le mercure grimpe à peine au-dessus des 5°C) L’espoir pour moi, devrait être à la borne 7. L’organisateur signalait le portage à cette distance. Rien du tout ! Le compteur continue à grimper : 7,5 kilomètres, puis 8 toujours rien ! Puis 8,5 et enfin le portage est en vue devant une double porte en bois d’une belle écluse. De nombreux spectateurs sont sur le bord. Chouette aussi. C’est vrai qu’un portage est toujours spectaculaire. Il est assez simple et fait moins de 200 mètres. Je sors et j’embarque avec une relative facilité. Chouette encore une difficulté en moins.
Le canal s’élargit en une fois. Nous arrivons sur le lac de Monickendam. Un lac, purée, il faut traverser l’endroit ! Nous sommes en direction de l’Ouest avec un vent de Nord-Est. Vous avez compris ? Les vagues sont quasi parallèles au bateau. Oh my god ! Presque deux kilomètres d’un nouvel enfer. Je vois quelques kayakistes sur la gauche qui longe les courbes de la berge. Que faire ? Jouer la prudence et faire comme eux, ou tenter le coup de la traversée en ligne droite. Fourte, droit devant ! On est passé le départ, on devrait tenir le coup ici. D’autant plus que les vagues sont régulières et sans à coups. Et cela passe. On revient sur un canal plus étroit. Je double deux autres concurents dont l’Anglaise du début. Ils prennent ma vague de chaque côté. Ils sont sympas et ne collent pas trop mon bateau. Je continue sans m’occuper d’eux, mais au bout de quelques minutes, j’entends « hey » et devine que l’Anglaise à voler au jus. Je m’arrête, fait marche arrière et lui si tout est OK. Elle râle, nage jusqu’au bord et semble à l’aise avec les vidages de bateaux. Je repars fissa (ah oui, j’ai toujours mon 10 km/h en tête). Je repense à cette British. Quel dommage de tomber à l’eau dans un endroit plus calme, en ayant passée les épreuves qui ont déjà jalonné le parcours. Quelques centaines de mètres plus loin, une autre présence dans mon dos se fait sentir. J’entends des souffles puissants qui arrivent. C’est Sean Rice et 3 autres Seniors en pleine puissance qui déboulent. Je me mets sur le côté pour laisser la place à ces champions de haut niveau, et pour le fun je prends leur vague…quelques secondes. Hahaha. Le second portage est déjà là. Je vois les 4 supers champions qui attaquent encore plus fort. La berge est au raz de l’eau. L’endroit oblige à se lancer au maximum et à faire glisser son bateau sur la terre ferme. Je suis quelques secondes derrière les leaders. Les appareils photos crépitent pour ces 4 gaillards, je serai sur les photos en arrière-plan. Gag : le hasard fait qu’ils ont rattrapé les 20 minutes qu’ils avaient de retard au moment le plus photogénique du parcours, avec ma bobine dessus. Je ris en moi, en lançant mon K1 de toutes mes forces sur la berge. Cela fonctionne. L’impression de remonter un petit toboggan mais l’hiloire glisse sur le sol couvert de paille. Je sors au sec ! Ouf, soulagé. Petite course de 300 mètres dans les champs et j’embarque gentiment. Ici le paysage change encore. Le canal est très étroit. Difficile de tenir 2 kayaks côte-à-côte. Je pense aux nombreux Seniors qui vont encore me dépasser. Il va falloir gérer. Le vent est de dos. Cela aide. Il reste près de 8 bornes encore à parcourir. Le corps commence à tirer la tête. Focus sur la technique et la décontraction maximale dans l’effort. Cela aide. Les changements de direction à angle droit sont nombreux sur ces petits canaux. Gouvernail à fond, puis on relance chaque fois la mécanique. Les Seniors me passent régulièrement. Ils sont impressionnants d’aisance, de légèreté presque, et leur vitesse donne le tournis.
On arrive au kilomètre 18. Je pense que le plus dur est fait. Raté ! Il faut passer un étroit tunnel qui permet de quitter les micro-canaux et rejoindre le grand canal qui nous avait accueillis au départ. Je devine un Senior qui veut me doubler avant l’étroit tunnel. Je ne fais pas le malin et le laisse passer. Dans l’étroit pertuis, c’est à nouveau l’enfer. Les vagues du champion sont amplifiées par les murs proches l’un de l’autre. Et merde, cela recommence. Et ce n’est qu’un début ! Arriver sur le grand canal, le vent et le passage des kayakistes n’a fait que transformer le lieu en une soupe techniquement très compliquée. Aucune structure dans les vagues, aucune régularité, que des flics-flocs en tous sens. Beurk, encore un coup de « verstand op nul ». Pas le choix, il faut passer ces 2 kilomètres agités. Je reconnais le lieu. C’est l’endroit du départ. Allez, plus que trois kilomètres. Je dépasse deux italiens, un jeune et un plus âgés. Tous les deux prennent ma vague. Lors d’un tournant, le jeune sur gauche vint toucher mon bateau à deux reprises. Je pousse un râle de mécontentement. Le vieux dit que je suis « all right ». M’énerve grave cela ! Et au virage suivant, voilà encore un coup que le jeune me chope mon bateau avec sa pointe. Je hurle toute ma rage sur le gusse: « respect for the boat and for the others !!! » Le jeune prend un peu de distance. Après un dernier angle droit sur la gauche, la ligne d’arrivée est en ligne de mire. Les deux Italiens tentent de remonter. Mon corps me dit « zut ». Ma tête refuse de lâcher. Je pousse la machine. Le cardio s’emballe. Le compteur monte au-delà 12 km/h. Petite fierté perso, je passe devant les deux Italiens.
Petit cooling down avant de rejoindre la voiture. J’ai à peine le temps de ranger mon kayak et de me changer que Bernard est déjà là. Un sourire épanouit éclaire son visage. Et quelques minutes plus tard, c’est Lulu qui arrive à hauteur de la voiture. Tous les trois nous avons atteint l’objectif : FINIR cette course à la réputation totalement justifiée. Pour vous donner un ordre d‘idée de la difficulté : un champion comme Arjan Bloem a fait la course en surfski (idéal pour les vagues et les eaux agitées). Malgré cela, il a réussi à tomber à l’eau au premier portage. Un champion belge comme Kobe Pannecoucke est classé comme DNF (Did not Finished) ayant abandonné l’épreuve. Et vos trois serviteurs sont arrivés au bout de ce marathon. Heureux !!!
Pour les résultats, on peut mentionner la performance de Guy De Prins (Master K1) qui montent sur la 3ème marche du podium en 1h46, juste devant Erwin Smids qui fait 4ème Master en 1h47. Pour Lulu le marathon fut bouclé en 2h42. Le chrono de Bernard affiche un joli 2h37 et pour moi 2h18.
3 participants SKC au départ… et 3 à l’arrivée !!! Yessssss
Le vainqueur en Senior, le Danois Mads Brandt Petersen a parcouru les 23 bornes en 1h38. Sean Rice a récupéré une médaille de bronze en ayant franchi l’arrivée 12 secondes après le premier.
Bravo et merci à Lulu et Bernard : valeureux compagnons de cette belle aventure, un peu folle.
Mille mercis à l’organisation et à tous les membres du staff organisateurs. Pas une seule fausse note sur cette journée qui réunit énormément de participants, depuis le gratin de la discipline jusqu’aux amateurs comme nous.
Vous cherchez encore une motivation pour l’hiver ? Pourquoi ne pas tenter l’expérience Amstellodamoise ? On s’y retrouve l’année prochaine ?