Phil contacte J-M. pour Merbes.
Merci pour ta proposition à la côte belge Serge, mais, nous sommes invités sur la Lippe.
Après les 680 km sur l'Elbe sous un temps pas toujours clément, je dois avouer que, même si c'était génial, j'en ai tout légèrement "raz l'hiloire" et que je pense aussi à retrouver mon VTT... qui prend la poussière. Aucune courbature, mais des doigts qui ont tendance à "picoter" un peu...
Parmi les participants plusieurs vieux briscards du TID (Internationale Donaufahrt)... Cela fait rêver, mais il faut quitter "les siens" 3 mois... et affronter, selon leurs dires, chaleur intense et sanitaires rudimentaires... Un participant sur notre Fahrt a dû abandonner car il revivait en cauchemars un quasi accident avec un bateau sur le Danube. Aucun cependant ne regrette d'avoir fait l'expérience.
Au moment de se quitter à Hambourg, les "vieux" avaient les larmes aux yeux. Cette lente progression vers un but final qui sera la fin de tout m'a fait penser au sens de la vie (on a tout le temps de penser en pagayant...). Au début on se dit que c'est long, on se demande si on sera capable. Parfois on est enthousiaste (on a remonté le courant à Dresde pour revivre deux fois l'expérience unique de la traversée de la "Florence du Nord"...), parfois on galère (lorsque le fleuve se fait ex-frontière entre les deux Allemagnes et que le paysage plat et gris n'a d'autres points de mire que les anciens miradors de la DDR...). A la fin on se dit qui cela a passé trop vite et on est triste de devoir quitter les potes...