descente de l'ourthe, Nisramont - Lohan

Rappel du premier message :

ce samedi 10 janvier,
descente avec initiation eau vive
sur l'Ourthe entre nisramont et Lohan
rendez-vous au RBKC à lohan à 10 h
prévoir kayak adapté à la rivière et combi, casque, gilet
je peux prendre un topoduo
2 kayaks dispo
J-P

jean pierre je veut bien te telephoner , tu me donne ton nr de telephone svp Hilde

si on suit cette réglementation on peut naviguer nulle part ce WE,
ces règlements on été fait pour les loueurs , on cherche à faire changer cela.
il n'y a aucun danger à naviguer si on est bien équipé.
J-P

0476686338

appelle moi dans 20 min, je passe à table

ok , merci beaucoup !!! Hilde

J-P a écrit:

si  on  suit cette  réglementation on peut naviguer nulle part ce WE,
ces règlements on été fait pour les loueurs , on cherche à faire changer cela.
il n'y a aucun danger à naviguer si on est bien équipé.
J-P

J-P,

  On sait bien que l'application de ces débits maximum aux kayakistes expérimentés est une incongruité juridique et que la FFC, comme la VKKF, cherchent à obtenir une dérogation pour leurs membres mais, considérant les points suivants, je pense que la descente prévue sur la Haute-Ourthe devrait être ajournée:

1. Il y a de réel(les) débutant(es) en rivière dans le groupe
   
2. La situation juridique est restée inchangée. Le décret 'crues' n'a toujours pas été modifié à ma connaissance et je ne sais pas du tout si Jean-Pierre Crohin a le moindre espoir que ça arrive en 2015.
   
3. Qu'il y ait le moindre problème demain, même mineur (une bête chute et un kayak qui file au loin),  ça se saura et ça reviendra droit dans la figure de la fédération, avec les conséquences déplaisantes que l'on sait... au minimum nous nous prendrons Guy Dachelet et les copains pratiquants l'eau vive sur le dos!
   

Alors franchement, il y a moyen de trouver un plan b, non?    

tous les pratiquants d'eau vives pagaient, mais vous décidez et je me plie à votre décision
J-P

j'irai sur la Ruhr avec les kayakeurs sportif, lol

Oh. Ben il boude maintenant!

Pas de problème les copains, tout s'est très bien passé, à 5, et dans d'excellentes conditions de sécurité. Une splendide journée, pleine d'apprentissages et de découvertes.Grand merci à Jp .

Après quelques hésitations, on se décide en suivant les conseils des experts. J-P nous rassure. Et il a raison. On embarque à quelques dizaines de mètres sous le barrage de Nisramont. Un accès facile permet de faire une reprise avec une belle gîte aval : un petit rappel de ce que JP nous avait enseigné lors de la balade précédente entre Barvaux et Hamoir. On longe quelques chalets déserts en cette saison. La météo est clémente. Le thermomètre affiche un doucereux 12°. Incroyable ! L’eau semble bien plus fraîche. Les premières vagues sont déjà là. Nos « petits Américains » font des miracles. Ils nous permettent de plonger allégrement dans une eau légèrement tumultueuse avec une sécurité bienvenue, pardonnant nos erreurs, et permettant de profiter pleinement des vagues, des pleureuses et du rapide des ondes. Une découverte, l’endroit après quelques vagues qui semblent incohérentes génèrent une zone perturbée où le kayak semble ne plus répondre à aucune logique. Les coups de pelle semblent inutiles, comme si la pagaie plongeait dans une semoule aérée. Etonnant. Ici aussi, on se rend compte de l’importance de rester en mouvement… Un refrain me revient en tête : pagaies, pagaies, pagaies… C’est l’un des secrets. J-P se transforme en coach avisé. Il distille les conseils avec à-propos et bienveillance. Tout en menant son Topo-Duo avec Hilde, à la baguette. Quand sa pagaie est en l’air, on dirait une baguette de chef d’orchestre qui virevolte, légère et précise sur la musique de la rivière. Quand la pelle plonge dans les flots, c’est une autre chanson : force, puissance, et encore de la précision. On se demande alors comment le carbone résiste à une telle énergie. La maîtrise impressionne. Hilde n’est pas en reste. Le bateau, très court, lui permet de gouter à la rivière. Au sens propre du terme, elle en prend plein la figure. Les paysages sont splendides. Les forêts offrent des milliers d’arbres dénudés. De temps à autres quelques bouleaux aux troncs blancs déchirent la grisaille. Les coteaux se succèdent. Après les derniers chalets, on ne voit plus âmes qui vivent pendant près de 8 bornes. Plus de routes, plus de maisons, je repense au film « Déliverance ». Ces kilomètres en pleine nature sont magiques. Le jeune Koen, nous attend après chaque passage plus technique. Ce jeune talent ouvre la voie. Avec un courant bien présent, on arrive très vite à Maboge. Le clocher de l’église se dessine derrière les toits sur la rive droite. Et l’on replonge dans la nature. Une merveille. L’attention et la concentration doivent rester notre priorité. Dès que l’on se relâche un peu, la rivière vous rappelle à l’ordre. Quand on longe des maisons, ou des chalets, on profite des jardins dont l’eau caresse les premiers brins de gazon. Entre les collines, on est surpris par deux rayons de soleil qu dardent timidement une lumière blanche. Les courbes s’enchaînent pour arriver à notre arrivée du jour : Lohan. A hauteur des locaux du RBKC, on pratique un joli stop et l’on sort de l’eau 1heure 15 après avoir mis nos jupettes. Merci à J-P pour ce nouveau partage, merci à Hilde pour le covoiturage et pour se farcir la remorque, merci à Lulu de coordonner tout cela, et merci à Koen pour les images qui vont bientôt suivre.
A bientôt sur l’eau

J'ai raté une excellente occasion d'évoluer en rivière ! Il faudra que je rattrape cela une autre fois ! Avis à l'organisateur et aux formateurs ! A bientôt sur l'eau ou à la soirée de samedi ! Merci Jacques pour ton écrit ! :-)

Super! Ca fait plaisir de vous lire. Et ça me fera plaisir de vous y suivre quand j'aurai un peu plus de bouteille, enfin, je veux dire de "pagaie"!
J'ai encore du boulot avant de pouvoir participer sans peser à la moindre difficulté.

A très bientôt et merci de nous donner envie et motivation.

Fabienne

J'ai aussi raté l'occasion.... Eh bien, il y aura une autre fois